LES PREUVES

“LA CIOTAT, CENTRE DU MONDE” – UNE PURE FICTION ?
PAS SI SÛR…

VOYEZ PAR VOUS-MÊME :

(Tous ces éléments sont établis scientifiquement, et entièrement de mauvaise foi…)

PREUVE #1 : Cartographie


Si, pour établir notre cartographie, nous considérons le “monde” en tant que surface émergée, nous arrivons à une carte étonnante !

C’est ce qui est appelé “’hémisphère continental” : l’hémisphère de la Terre qui possède le plus de terres émergées. Il s’oppose à l’hémisphère maritime.


À cette échelle, la moindre erreur de calcul, représente des centaines de km : les spécialistes débattent encore du point précis qui constitue le centre de l’hémisphère continental.


Il se situerait pour certains aux alentours de Nantes – pour d’autres, au large de Tarragone.
La moyenne des deux tomberait sur la Ciotat… (ne commencez pas à chipoter hein) 😉

Source

PREUVE #2 : Rayonnement culturel


On connait l’histoire intime qui relie la Ciotat et le cinéma : une industrie qui berce aujourd’hui notre imaginaire, et structure le collectif à l’échelle mondiale…
On sait moins que le plus beau sport du monde y a été inventé…


Au départ était le jeu provençal, dans lequel les tireurs font trois pas de course, avant de jeter leur boule.
Le jeu connut un de ses plus grands champion en la figure de Jules Hugues dit « Lenoir », Ciotaden de naissance, qui régna sur son époque sans partage.


Les rhumatismes marquèrent sa fin de carrière, jusqu’à ce jour de 1907, ou une crise d’arthrose violente lui rend la course impossible.
Refusant de déclarer forfait, il commence la partie cloué sur sa chaise, jetant sa boule sans élan. Par solidarité, ses camarades de jeu tracent un cercle au sol, et jouent la partie les “pieds tanqués”.


La pétanque est aujourd’hui, l’un des sports les plus répandus sur la planète : s’il est impossible de recenser le nombre de pratiquants, celui des licenciés s’élève à 2,5 millions, répartis dans l’ensemble des 80 pays affiliés à la Fédération internationale.

PREUVE #3 : Fanny


Intimement lié à la pétanque, nous connaissons tous la tradition qui consiste à “embrasser Fanny”, dont l’origine (bien que discutée) puise ses racines non loin du cap Canaille.


Si cette expression semble stigmatiser un rapport féminin-masculin encré dans une époque, il fut aussi une façon radicale de braver la morale bourgeoise chrétienne qui jetait l’opprobre sur ses fesses dénudées…


On retrouve cette notion dans d’autres récits : la “première” Fanny aurait été serveuse dans un café.
Par gentillesse, elle consolait les perdants d’un baiser.
Mais quand c’est le maire qui perdit la partie, elle imposa au notable de lui embrasser les fesses.


C’est sans doute la modernité intrinsèque de cette expression, et le défi qu’elle pose aux institutions politiques et morales, qui lui a permis de transcender les frontières. Ainsi, en américain le mot “popotin” est traduit par Fanny. En anglais britannique, il signifie “vulve”.
Notre fraîche serveuse serait étonnée du chemin parcouru…


Et si cette tradition a retenue notre attention, c’est bien par l’ambiguïté de son histoire, et les questions qu’elle pose.
Si certains y voient une survivance misogyne, on peut aussi s’interroger sur la parenté entre Fanny, retroussant sa jupe au visage du Maire, et les tee-shirts relevés des Femens…


Nous sommes bien habitués à voir des tours s’ériger, des obélisques se dresser, comme autant d’hommages à la virilité.


Ces deux fesses sculptées fêtent une coutume populaire, une expression qui a franchi les frontières, célébrant notre culture libertaire, de remise en question des institutions, mais aussi Fanny, comme première activiste féministe…

ET SI LA CIOTAT ÉTAIT VRAIMENT LA CAPITALE DU MONDE ??

La carte serait centrée sur la calanque de Figuerolles ?
Des monuments seraient dressés en l’honneur de sa culture ?
Les fesses de Fanny feraient jaser dans la presse ?

Les studios de cinéma se disputeraient l’honneur de faire face à la statue des frères lumière ?

Les plus grandes industries et métropoles seraient baptisées en Provençal ?

NOUS NOUS SOMMES AMUSÉS À L’IMAGINER…